Un risque accru de méningiome lié à l’utilisation de certains contraceptifs hormonaux
Des chercheurs français ont récemment publié une étude dans le British Medical Journal mettant en évidence un risque accru de méningiome lié à l’utilisation de certains progestatifs. Ces médicaments sont couramment utilisés en contraception, traitement de pathologies gynécologiques et hormonal substitutif de la ménopause.
L’étude, réalisée sur plus de 18.000 femmes opérées d’un méningiome entre 2009 et 2018 en France, a montré que les contraceptifs comme le Colprone, le Depo Provera et le Surgestone augmentaient jusqu’à 5,6 fois le risque de méningiome. Certains médicaments tels que l’Androcur, le Lutéran et le Lutenyl ont également été associés à un risque similaire dans des études antérieures.
L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a précisé que le Depo Provera n’est pas largement utilisé en France, mais concerne tout de même 74 millions de femmes dans le monde. En revanche, les stérilets hormonaux contenant du lévonorgestrel ne présentent pas de sur-risque de méningiome intracrânien, ce qui est considéré comme rassurant par les chercheurs.
Cette étude soulève des préoccupations quant à l’utilisation de certains contraceptifs hormonaux et met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue dans leur prescription. Il est essentiel que les professionnels de santé et les patientes soient informés des risques associés à ces médicaments pour prendre des décisions éclairées concernant leur santé reproductive.
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