Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a récemment annoncé la création de « groupes d’accompagnement et de soutien » pour aider les élèves en mathématiques et en français au collège. Cependant, cette décision a suscité de vives critiques de la part des syndicats d’enseignants, des chefs d’établissements et des fédérations de parents d’élèves.
Pour ces organisations, il s’agit d’un compromis politique clair mais d’un non-sens pédagogique. Elles soulignent que l’arrêté manque de clarté sur l’organisation concrète des groupes sur le terrain et ne prend pas en compte les besoins réels des élèves et des professeurs.
En outre, la confusion règne autour de la dénomination du dispositif, entre « groupes de niveau » et « groupes de besoin ». Le choix de « groupes d’accompagnement et de soutien » interroge sur la véritable intention derrière cette décision : s’agit-il d’une réelle avancée ou simplement d’une façade politique ?
Malgré la publication de l’arrêté au Journal officiel, de nombreuses questions demeurent sans réponse concernant la mise en place concrète de ce dispositif dans les collèges. Certains estiment d’ailleurs que cette décision est davantage le fruit d’un jeu d’équilibre politique entre les ministres Attal et Belloubet, plutôt qu’une réelle prise en compte des besoins pédagogiques des élèves et des enseignants.
En somme, cette nouvelle mesure suscite de nombreuses interrogations et soulève des doutes quant à son efficacité réelle sur le terrain. Les acteurs de l’éducation restent vigilants et demandent des clarifications sur la mise en œuvre concrète de ces « groupes d’accompagnement et de soutien » au sein des établissements scolaires.
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