La taxe régionale sur les certificats d’immatriculation augmentera à partir du 1ᵉʳ janvier 2024, selon les informations fournies par le gouvernement. Cette augmentation vise à compenser le manque à gagner des recettes dans les régions, qui ont connu une baisse des opérations d’immatriculation en raison de la situation économique actuelle.
Les taux d’augmentation varient d’une région à l’autre, avec la Normandie détenant la palme des augmentations les plus significatives, avec un taux de 31%. En Bretagne, la taxation est la plus élevée, à 55 euros par cheval fiscal, tandis qu’en Corse, elle est la plus basse, à 27 euros par cheval fiscal.
Cependant, il convient de noter que les véhicules électriques et à hydrogène sont exonérés de cette taxe d’immatriculation. Cette mesure vise à encourager l’utilisation de véhicules propres et respectueux de l’environnement.
En revanche, certaines régions ont supprimé les réductions sur les véhicules hybrides, ce qui a suscité des critiques de la part des propriétaires de ces véhicules. Ces derniers dénoncent l’incohérence de la politique fiscale dans le domaine de la mobilité durable et appellent à une plus grande prise en compte des enjeux environnementaux.
En conclusion, cette augmentation de la taxe régionale sur les certificats d’immatriculation vise à compenser les pertes de recettes dans les régions. Si certains véhicules sont exonérés, d’autres ont vu leurs avantages fiscaux réduits. Cette mesure suscite donc des réactions mitigées de la part des propriétaires de véhicules, tandis que les gouvernements régionaux cherchent à équilibrer leurs budgets tout en promouvant une mobilité plus respectueuse de l’environnement.
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