Le procureur de la République, Abdoul Karim Diop, a tenu une conférence de presse pour préciser les chefs d’accusation retenus contre Ousmane Sonko. Le leader politique sera poursuivi pour plusieurs motifs graves, tels que l’appel à l’insurrection, l’association de malfaiteurs, l’atteinte à la sûreté de l’État, le complot contre l’autorité de l’État, les actes et manœuvres visant à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, l’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, ainsi que pour vol.
L’affaire du téléphone portable arraché des mains d’une gendarme par Ousmane Sonko ne représente en réalité que le déclencheur de son arrestation. Il existe d’autres affaires en cours concernant le leader politique, notamment celle du « commando », des « forces spéciales » et du « combat final ».
Ousmane Sonko a admis avoir violemment arraché le téléphone portable d’une dame gendarme. Cette action a suscité de vives réactions et a été l’un des éléments déterminants dans son arrestation.
Face à ces accusations, un avocat d’Ousmane Sonko a qualifié les charges retenues contre lui de puériles. Selon l’avocat, ces poursuites seraient motivées par des considérations politiques plutôt que par des faits concrets.
Le parti politique Pastef et la coalition Yewwi Askan Wi, auxquels appartient Ousmane Sonko, ont vivement dénoncé son arrestation et ont demandé sa libération immédiate. Ils affirment que cette arrestation est une manœuvre politique visant à réduire au silence l’opposition.
Cette affaire suscite de nombreuses réactions au sein de la société sénégalaise et divise l’opinion publique. Certains soutiennent fermement Ousmane Sonko et dénoncent une instrumentalisation de la justice à des fins politiques, tandis que d’autres estiment que les accusations portées contre lui doivent être évaluées de manière objective et impartiale.
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