Le président du conseil d’administration d’Atos, Bertrand Meunier, a démissionné suite aux critiques concernant le projet de vente partielle du groupe informatique au milliardaire tchèque Daniel Kretinsky. Les critiques émanaient principalement d’actionnaires minoritaires. Ce projet de cession concerne les activités historiques d’infogérance du groupe. Il est prévu d’être soumis au vote des actionnaires lors d’une assemblée générale extraordinaire, dont la date n’a pas encore été fixée.
Deux actionnaires minoritaires ont porté plainte devant le parquet national financier pour corruption active et passive ainsi que pour diffusion d’informations fausses ou trompeuses. Par ailleurs, l’association Union des actionnaires d’Atos constructifs s’oppose également à la vente et prépare un plan stratégique alternatif.
Cette contestation a pris une tournure politique, certains parlementaires appelant à maintenir Atos « sous le giron français ». Cependant, la Première ministre, Elisabeth Borne, a affirmé que même si le projet aboutissait, il n’aurait aucun impact sur le contrôle ou le droit de blocage des activités sensibles d’Atos.
Ces développements suscitent donc des inquiétudes et des tensions au sein de l’entreprise, ainsi qu’au sein de la communauté des actionnaires. La démission de Bertrand Meunier souligne l’importance de cette affaire et soulève des questions sur la direction future d’Atos. L’avenir de l’entreprise reste incertain, alors que les différentes parties cherchent à défendre leurs intérêts et à influencer le vote des actionnaires lors de l’assemblée générale extraordinaire à venir.
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