Près de 40% des personnes dépressives pourraient souffrir de bipolarité, selon l’association PositiveMinders. Le retard au diagnostic de la bipolarité est estimé entre six et huit ans, ce qui souligne l’importance d’une détection précoce de cette maladie. La Pre Emilie Olié met en garde contre le traitement par antidépresseur en monothérapie, qui n’est pas recommandé pour la bipolarité.
Une nouvelle avancée dans le diagnostic de la bipolarité vient d’être annoncée avec le lancement d’un test sanguin appelé myEDIT-B. Basé sur l’analyse de l’ARN, ce test sera commercialisé en France début avril 2024 au prix de 899 €. Cependant, l’AFPBN ne recommande pas actuellement la prescription de ces tests diagnostiques en psychiatrie.
Le Pr Raoul Belzeaux travaille également sur un test sanguin pour détecter la bipolarité, basé sur l’analyse des cytokines. Ces avancées technologiques pourraient permettre une identification plus rapide et précise de la maladie, facilitant ainsi la prise en charge des patients.
PositiveMinders, quant à eux, ont publié un outil de détection précoce des troubles bipolaires pour aider les jeunes à consulter un spécialiste. Cette initiative vise à sensibiliser la population aux symptômes de la bipolarité et à encourager une prise en charge adaptée dès les premiers signes de la maladie.
Ces avancées dans le diagnostic et la sensibilisation à la bipolarité soulignent l’importance de la recherche et de l’éducation sur cette maladie complexe. En espérant que ces efforts contribueront à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de bipolarité.
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