La campagne de vaccination gratuite contre les papillomavirus humains (HPV) a débuté cette semaine dans les écoles françaises. Cette initiative a été annoncée par Emmanuel Macron en février dernier. L’objectif est de vacciner au moins 30 % des élèves de 5e d’ici la fin de l’année scolaire.
En 2022, 47 % des filles de 15 ans et 12,8 % des garçons du même âge ont reçu une première dose de vaccin contre les HPV. Il est important de souligner que les papillomavirus humains affectent également les hommes. Selon les statistiques, 31 % des hommes de plus de 15 ans sont touchés par au moins l’un de ces virus et 21 % sont porteurs d’un HPV à haut risque.
Les HPV sont la principale cause d’infection sexuellement transmissible et peuvent entraîner des lésions précancéreuses et des cancers. Chaque année, ils sont responsables de plus de 6 000 nouveaux cas de cancers, dont 2 900 cas de cancer du col de l’utérus, causant plus de 1 000 décès.
Depuis 2007, le vaccin contre les papillomavirus humains est recommandé chez les jeunes filles de 11 à 14 ans, et depuis 2021 chez les jeunes garçons dans la même tranche d’âge. Le vaccin peut être administré en deux ou trois doses entre 15 et 19 ans.
Dans le but de renforcer la lutte contre les maladies induites par les HPV, une campagne généralisée et gratuite de vaccination des élèves de 5e dans leur collège commencera en octobre 2023. Il est important de souligner que le vaccin est efficace pour prévenir les lésions précancéreuses et les cancers.
En Australie, où la couverture vaccinale est élevée, le taux d’infections par les HPV a considérablement diminué. Cependant, en France, le retard de vaccination chez les hommes peut s’expliquer en partie par l’association des HPV à des problèmes de santé féminins. Il est donc essentiel de sensibiliser la population à l’importance de la vaccination dès l’âge de 9 ans et d’étendre le rattrapage jusqu’à 26 ans pour tous, et pas seulement pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.
Le gouvernement français vise à atteindre une couverture vaccinale de 80 % chez les jeunes de 11 à 14 ans d’ici 2030, dans le but d’éradiquer les maladies induites par les papillomavirus humains. Cette campagne de vaccination gratuite est un pas important dans cette direction.
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