Les États-Unis utilisent leur droit de veto pour protéger Israël de demande de cessez-le-feu à Gaza
Dans une récente séance du Conseil de sécurité des Nations Unies, les États-Unis ont utilisé leur droit de veto pour empêcher l’adoption d’une résolution appelant à un cessez-le-feu humanitaire dans la bande de Gaza. Cette décision a provoqué une vague de critiques de la part des leaders arabes et iraniens, qui accusent les États-Unis de protéger Israël et de cautionner les crimes de guerre commis par l’État hébreu.
Lors du vote, la Grande-Bretagne a décidé de s’abstenir, ce qui a été interprété comme un geste de désapprobation de la politique américaine. Cette abstention a également alimenté les accusations de complicité avec Israël.
Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, a vivement critiqué les États-Unis pour leur soutien indéfectible à Israël. Il les accuse de complicité dans les crimes de guerre perpétrés contre les Palestiniens. Selon lui, il est temps que la communauté internationale agisse et mette fin à cette injustice.
Le Hamas, de son côté, a condamné fermement le veto américain. Le groupe rebelle palestinien a dénoncé la complaisance de la communauté internationale qui, selon lui, permet à Israël de perpétrer des exactions en toute impunité.
Dans la foulée, le ministre iranien des Affaires étrangères, a mis en garde contre une explosion incontrôlable de la situation dans la région. Il a exhorté la communauté internationale à prendre des mesures fermes pour mettre fin aux hostilités et mettre en place un cessez-le-feu durable.
Les ministres participant au sommet arabo-islamique ont exprimé leur déception face à l’échec du Conseil de sécurité de l’ONU à adopter une résolution pour protéger la population civile de Gaza. Ils ont souligné la nécessité d’une action immédiate pour mettre fin aux souffrances des Palestiniens.
Enfin, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a vivement critiqué le Conseil de sécurité de l’ONU pour son inaction face aux crimes commis par Israël. Il a accusé les États-Unis de soutenir financièrement et militairement Israël, mettant ainsi en péril la stabilité de la région.
Cette décision des États-Unis et le veto au Conseil de sécurité de l’ONU ont suscité une vague de condamnations à travers le monde arabe et au-delà. La situation à Gaza reste tendue, laissant ainsi craindre une escalade des tensions et une détérioration encore plus grave de la situation humanitaire dans la région.
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