Les premiers soldats français ont quitté le Niger en direction du Tchad dans un convoi terrestre. Selon des sources officielles, ils sont arrivés « sans encombre » à N’Djamena, la capitale du Tchad. Le président français Emmanuel Macron a personnellement rencontré le dirigeant tchadien Mahamat Idriss Déby pour discuter du retrait des forces françaises du Niger et de la situation des crises régionales.
Dans le cadre de ce retrait, l’armée française doit évacuer 1 400 hommes ainsi que leurs matériels, principalement en passant par le Tchad. Des rotations aériennes vers la France sont prévues dans les prochains jours pour faciliter le rapatriement des troupes. Cependant, le convoi terrestre a dû traverser des zones hostiles, abritant des groupes jihadistes, ce qui a constitué un défi pour les soldats français.
Le Tchad a joué un rôle clé en offrant un corridor sur son territoire pour le retour des troupes françaises en France. En effet, N’Djamena abrite le commandement des opérations françaises au Sahel ainsi qu’environ un millier de militaires français. Ce retrait progressif devrait permettre aux troupes françaises de quitter le Niger d’ici la fin de l’année, mais cela pourrait prendre environ six mois en raison des défis logistiques.
Lors de leur rencontre, Macron et Déby ont également discuté des différentes crises qui secouent la région, notamment au Soudan et en Libye. Le Tchad a appelé à une plus grande solidarité internationale pour aider à nourrir et soutenir sa population en proie à une crise alimentaire. Cette demande souligne l’urgence de la situation et la nécessité d’une réponse collective à ce défi humanitaire.
En conclusion, le retrait des forces françaises du Niger vers la France via le Tchad marque un tournant dans les opérations militaires en cours au Sahel. Cette évacuation progressive des troupes met en évidence les défis et les enjeux sécuritaires auxquels font face les soldats français dans la région. Toutefois, cette décision s’inscrit également dans un contexte plus large de discussions et de coopération entre la France et le Tchad pour faire face aux crises régionales, dont la situation au Soudan et en Libye. Le Tchad, quant à lui, appelle à une solidarité internationale accrue pour soutenir sa population face à la crise alimentaire qui sévit.
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