Fiona Scott Morton nommée économiste en chef de la concurrence pour la Commission européenne suscite des remous en Europe, et particulièrement en France. Sa nomination est critiquée par certaines personnes qui voient en elle une défenseuse de la domination des grandes entreprises. Fiona Scott Morton est bien connue dans le domaine spécialisé de l’économie de la concurrence. Sa philosophie considère les grandes entreprises comme efficaces et estime que les experts économiques suffisent pour protéger les consommateurs. Elle travaille comme consultante pour des entreprises telles qu’Amazon, Apple et Microsoft, ce qui suscite des inquiétudes quant à d’éventuels conflits d’intérêts.
Ses partisans soulignent qu’elle a été choisie par Barack Obama pour occuper un poste de haut niveau en matière de lutte contre les pratiques anticoncurrentielles. Cependant, certains critiquent l’administration Obama pour avoir facilité la domination des grandes entreprises, ce qui a entraîné des prix plus élevés et des salaires plus bas. Les Européens voient généralement Barack Obama comme un président amical et charmant, mais sa réglementation des entreprises a été critiquée.
Les grandes entreprises technologiques sont devenues des monopoles sous la présidence d’Obama, et Fiona Scott Morton a joué un rôle dans cette consolidation. Joe Biden, pour sa part, ne l’a pas recrutée, ce qui est considéré par certains comme un signe de sa volonté de limiter le pouvoir économique des grandes entreprises.
Le cabinet de lobbying Charles River Associates, pour sa part, se déclare « fier » de la nomination de Fiona Scott Morton en tant que consultante de haut niveau, ce qui suscite des inquiétudes quant à d’éventuels conflits d’intérêts. Certaines personnes craignent que ses liens avec les grandes entreprises ne l’influencent dans ses décisions et ne compromettent l’objectif de promouvoir une concurrence saine et équitable.
La nomination de Fiona Scott Morton à ce poste clé de la Commission européenne est donc controversée et suscite des débats quant aux mesures à prendre pour limiter la concentration du pouvoir économique. La question de l’influence des grandes entreprises dans le domaine de la concurrence reste d’actualité et soulève des préoccupations quant à l’équité du marché.
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