L’ancienne basketteuse Emilie Gomis a récemment démissionné de son poste d’ambassadrice des Jeux olympiques de Paris, suscitant une vague de controverse. Sa démission fait suite à une polémique déclenchée par une story Instagram publiée le 9 octobre dernier. Dans cette publication, elle présentait des cartes de France recouvertes du drapeau israélien, ce qui a suscité des accusations d’antisémitisme.
Malgré ses excuses et sa volonté de contribuer à un débat sur la colonisation, le comité d’éthique de Paris 2024 a préconisé son exclusion. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a également critiqué Emilie Gomis et a demandé sa destitution de ses fonctions.
Dans une interview accordée à L’Equipe, Emilie Gomis a réitéré ses excuses et a dénoncé une « chasse aux sorcières ». Cependant, ses excuses n’ont pas réussi à convaincre et elle a été proposée pour la radiation par le comité de déontologie du comité national olympique et sportif français (CNOSF).
Finalement, Emilie Gomis a présenté sa démission lors de l’assemblée générale de Paris 2024 le 10 janvier. Cette décision met fin à sa participation en tant qu’ambassadrice des Jeux olympiques de Paris. Cette affaire soulève des questions sur la liberté d’expression et les limites de la critique politique, ainsi que sur le rôle des personnalités publiques en tant qu’ambassadrices des grands événements sportifs.
L’événement a également suscité des discussions sur les tensions politiques internationales et les différents points de vue sur la question israélo-palestinienne. Les organisateurs des Jeux olympiques de Paris 2024 doivent maintenant trouver un remplaçant pour le poste d’ambassadeur laissé vacant par Emilie Gomis. Cette affaire rappelle l’importance pour les ambassadeurs de promouvoir les valeurs d’inclusion, de respect et de tolérance que les Jeux olympiques représentent.