Plus de 5% des femmes qui ont accouché en 2021 ont eu des pensées suicidaires dans les deux mois suivant la grossesse, d’après un rapport de Santé publique France. Le mal-être persistant après l’accouchement a également touché 16,7% des femmes cette année.
Selon ce rapport, l’environnement dans lequel évolue la femme après l’accouchement peut avoir un impact sur son bien-être mental. Des problèmes de santé, des difficultés professionnelles et un manque de soutien peuvent favoriser la survenue de la dépression post-partum.
La dépression post-partum se traduit par une fatigue extrême, un manque de plaisir à s’occuper de son enfant et des idées noires. Bien que le soutien de l’entourage puisse aider à soulager l’anxiété post-partum, une thérapie est souvent nécessaire pour guérir complètement de cette forme de dépression.
Certains facteurs, tels que des antécédents de dépression, l’isolement social et des conditions économiques défavorables, augmentent le risque de développer une dépression post-partum.
En France, l’entretien prénatal précoce est obligatoire depuis mai 2020, mais seulement 36,5% des femmes ont pu en bénéficier en 2021. Cependant, dans certaines régions, un dispositif expérimental appelé Panjo a été mis en place pour offrir un suivi médical et psychologique approfondi aux mères après l’accouchement.
Il est essentiel de sensibiliser le public à la dépression post-partum et de remettre en question l’image de la mère parfaite afin de mieux soutenir les femmes touchées par ce trouble. Des services d’écoute anonymes sont disponibles pour celles et ceux qui ont besoin d’aide ou qui sont confrontés à des pensées suicidaires.