Les élections législatives en Pologne se sont déroulées ce dimanche, suscitant l’attention de toute l’Europe. Le parti nationaliste Droit et Justice (PiS) espérait obtenir un troisième mandat, tandis que l’opposition craignait une sortie de l’Union européenne.
Selon les sondages, le PiS devrait arriver en tête, mais pourrait perdre sa majorité. Cependant, le mécontentement grandit dans le pays concernant le bilan démocratique du PiS, ainsi que les inquiétudes relatives aux droits des femmes et au coût de la vie.
L’Union européenne et Washington surveillent de près ces élections en raison de la guerre en Ukraine et de la crise des migrants. Le PiS présente cette élection comme un choix entre la sécurité face à l’immigration et une occidentalisation considérée comme contraire au caractère catholique de la Pologne.
Le parti nationaliste a été accusé de saper les contrôles démocratiques, d’utiliser les médias publics pour diffuser sa propagande et d’attiser l’homophobie. La Coalition civique (KO) est le principal rival du PiS et promet d’annuler les réformes, de demander des comptes aux dirigeants et de résoudre les conflits avec Bruxelles.
Les analystes prévoient une période d’instabilité politique si le PiS ne parvient pas à obtenir une majorité, avec la possibilité de s’appuyer sur les députés du parti d’extrême droite Confédération. Les finances publiques et les marchés sont également préoccupés par les promesses d’augmentation des dépenses sociales des deux principaux partis.
La situation a déjà eu des répercussions sur la stabilité financière du pays, puisque des investisseurs étrangers ont retiré des obligations d’État polonaises.
Il semble donc que le résultat de ces élections aura des conséquences importantes tant sur la scène politique polonaise que sur les relations avec l’Union européenne et les marchés financiers internationaux.
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