Brigitte Macron, l’épouse du président français Emmanuel Macron, a organisé un déjeuner à l’Élysée le 20 avril dans le but d’ouvrir le débat sur la fin de vie en France. Parmi les invités se trouvait Claire Fourcade, présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP), qui représente les professionnels de la santé travaillant auprès des patients en fin de vie.
Brigitte Macron a exprimé son souhait de connaître la position des soignants dans ce débat crucial, alors que son mari prévoit de présenter un projet de loi sur l’aide active à mourir d’ici la fin de l’été. Agnès Firmin Le Bodo, députée et vice-présidente de la commission des affaires sociales, est chargée d’élaborer ce projet de loi et a déjà entamé des discussions avec des parlementaires afin de le co-construire.
Cependant, il est important de noter que seulement une minorité des représentants des soignants s’est montrée favorable à l’aide active à mourir. Le projet de loi envisage ainsi un droit à l’assistance au suicide, mais sous certaines conditions strictes. Par conséquent, des réunions supplémentaires avec les parlementaires et les soignants auront lieu en septembre pour préciser ces conditions et recueillir davantage de perspectives.
Un dilemme émerge lorsqu’il s’agit de déterminer si les patients incapables de mettre fin eux-mêmes à leur vie devraient être autorisés à avoir recours à l’intervention d’un tiers. Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a ouvert la voie en suggérant la nécessité d’inclure ces cas dans la loi sur l’aide active à mourir. Cependant, cela nécessiterait une modification du code pénal, une question complexe qui sera approfondie dans les mois à venir.
En résumé, le déjeuner organisé par Brigitte Macron à l’Élysée a marqué le début du débat sur la fin de vie en France. Le projet de loi sur l’aide active à mourir, porté par Emmanuel Macron, devrait être présenté d’ici la fin de l’été, avec Agnès Firmin Le Bodo chargée de son élaboration. Les discussions avec les parlementaires et les soignants reprendront en septembre, afin de clarifier certains détails du projet de loi et de prendre en compte les différents points de vue.