Le Japon confronté à une flambée de cas d’infections du syndrome de choc toxique streptococcique
Le Japon fait face à une récente augmentation des cas d’infections du syndrome de choc toxique streptococcique (SCTS), causées par des streptocoques du groupe A. Entre le début de l’année et le 13 mars, le pays a enregistré 474 cas de SCTS, soit plus de la moitié de tous les cas enregistrés en 2023. Le SCTS peut entraîner une défaillance des organes et est mortel dans un cas sur trois.
Le gouvernement japonais appelle à reprendre les gestes barrières pour se protéger contre les infections, alors que le nombre de cas a augmenté après la fin de la pandémie de Covid-19. Les infections invasives à streptocoque du groupe A ont également été signalées en Europe, en Amérique du Nord et en Australie. Le SGA se transmet par gouttelettes respiratoires et contacts directs.
Le ministre japonais de la Santé a déjà appelé en janvier à maintenir des gestes barrières tels que se laver les mains régulièrement et porter un masque. En raison de l’épidémie de SCTS au Japon, la Corée du Nord a refusé d’accueillir une équipe japonaise de football. Le match qualificatif pour la Coupe du monde 2026 se jouera sur terrain neutre à une date ultérieure.
Cette récente flambée de cas de SCTS au Japon met en lumière l’importance de rester vigilant face aux infections bactériennes, même après la fin de la pandémie de Covid-19. Il est crucial de suivre les recommandations des autorités sanitaires pour se protéger contre cette maladie potentiellement mortelle.