Les pays d’Afrique de l’Ouest ont fixé un ultimatum d’une semaine à la junte militaire au Niger pour un retour à l’ordre constitutionnel, selon des informations récentes. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), soutenue par la France et d’autres pays occidentaux, a également décidé de mettre en place un blocus économique pour faire pression sur les putschistes et le général Abdourahamane Tiani, nouvel homme fort proclamé.
La situation au Niger suscite de plus en plus d’inquiétude au niveau international, notamment avec l’appel du Kremlin à un retour à la légalité et à la retenue. L’Union européenne (UE) a également apporté son soutien aux décisions de la Cedeao et a promis d’appuyer les sanctions économiques. De son côté, Washington exprime son soutien à Mohammed Bazoum, président élu du Niger, et menace de réagir à toute attaque contre les ressortissants américains et les intérêts des États-Unis dans le pays.
La médiation pour résoudre la crise est en cours, avec la participation du président du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno, qui a rencontré Mohammed Bazoum et a publié une photo du président nigérien souriant. Cependant, les tensions persistent, avec les putschistes accusant la France et les services de sécurité occidentaux d’avoir tiré des grenades lacrymogènes lors des manifestations devant l’ambassade de France à Niamey. Ils accusent également la France de vouloir intervenir militairement pour rétablir le président.
Malgré les accusations, les frappes françaises autorisées par le ministre des Affaires étrangères du Niger n’ont pas eu lieu. La situation reste donc tendue et les prochains jours seront cruciaux pour le retour à l’ordre constitutionnel au Niger. La pression internationale s’intensifie sur les putschistes, et il est essentiel de trouver une solution pacifique à cette crise.
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