Le gouvernement a refusé d’agréer les mesures convenues entre les syndicats et les patrons au début du mois de novembre, ce qui remet en question la nouvelle convention d’assurance chômage. En effet, cet accord, qui avait été trouvé le 10 novembre, ne sera pas agréé en l’état.
Face à cette situation, le gouvernement a décidé de prolonger les règles actuelles jusqu’en juin grâce à un décret de jonction. Les négociations sur l’emploi des seniors, qui doivent commencer prochainement, sont également un critère important pour l’agrément de la convention. Le gouvernement souhaite attendre les résultats de ces négociations avant de prendre une décision.
Notamment, les dispositions concernant l’indemnisation des seniors ont été renvoyées à la future négociation sur les retraites. Il est essentiel de souligner que les économies à réaliser dans le cadre de cet accord s’élèvent à 440 millions d’euros sur la période 2024-2027.
Le gouvernement veut s’assurer qu’un accord reprenant ces économies sera bien trouvé lors de la négociation sur les seniors. Il est donc crucial pour les syndicats de parvenir à un accord satisfaisant pour toutes les parties concernées.
Afin de clarifier la situation, le gouvernement prévoit d’apporter des éclaircissements sur le sujet de l’assurance chômage lors d’un briefing avec la presse prévu pour lundi après-midi. Cette annonce devrait apporter des réponses aux nombreuses interrogations et inquiétudes, notamment celles de la CFDT.
La CFDT considère que l’agrément de cet accord serait un signe de confiance du gouvernement dans le dialogue social et y voit un choix politique important. Elle espère donc que le gouvernement sera à l’écoute des revendications des syndicats et des patrons dans cette négociation cruciale pour l’avenir des travailleurs et de l’économie.
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