La French Tech fait face à une critique fréquente ces derniers temps : son manque de transparence en matière de comptes des start-up. Bien que ces dernières soient tenues de déposer leurs comptes, il existe une échappatoire pour éviter cette obligation. En effet, les start-up françaises peuvent tout simplement payer une amende de 1 500 euros (3 000 euros en cas de récidive) et échapper ainsi à la divulgation de leurs chiffres financiers.
Cependant, cette pratique soulève des questions quant à la confiance que l’on peut accorder à ces jeunes entreprises prometteuses. Dans le cadre du French Tech 120, un indice qui regroupe les start-up les plus prometteuses de France, seulement 21 d’entre elles ont déposé leurs comptes pour l’année 2022. Cela représente un faible pourcentage de 17,5 % des membres de cet indice.
Parmi les rares start-up ayant fait preuve de transparence se trouvent des noms bien connus tels que HelloCSE, HR Path et Tissium, spécialisée dans les technologies médicales. Leur volonté de rendre publics leurs comptes démontre une certaine maturité et une confiance en leur modèle économique.
Cependant, cette situation soulève des inquiétudes quant à l’opacité financière d’une grande partie des start-up françaises. Les investisseurs potentiels ou les partenaires commerciaux pourraient hésiter à s’engager avec des entreprises dont la situation financière reste floue.
Cette problématique pourrait avoir des répercussions sur l’écosystème entrepreneurial français. En effet, la confiance est un pilier essentiel pour le développement et la croissance des start-up. Espérons que cette question de transparence financière sera abordée rapidement et que les acteurs de la French Tech comprendront l’importance de se conformer aux obligations légales pour garantir une relation solide et fructueuse avec les investisseurs et les partenaires.
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