Un groupe d’acteurs et d’actrices français, dont Nathalie Baye, Carole Bouquet et Gérard Darmon, a signé une tribune de soutien intitulée « N’effacez pas Gérard Depardieu ». Cette tribune a été publiée après que le président Emmanuel Macron a défendu l’acteur, mis en examen pour viols et agressions sexuelles. Les signataires dénoncent un « lynchage » envers Depardieu et affirment qu’il est un « monstre sacré du cinéma ».
Bérénice Hamidi, enseignante à l’université Lumière Lyon 2, souligne l’exception culturelle en France qui refuse de condamner les actes commis par des artistes. Elle explique que cette attitude est liée à la croyance que les artistes sont au-dessus des lois ordinaires et qu’ils doivent transgresser pour créer. Hamidi estime que ce soutien à Depardieu révèle un mécanisme de défense collectif et la culpabilité de ceux qui ont été complices de son comportement. Elle affirme également qu’il existe des mécanismes d’alliance de classe et que certains soutiens sont motivés par la peur de déplaire à un homme de pouvoir.
Hamidi souligne l’impunité et l’immunité dont bénéficient les artistes qui commettent des violences sexuelles. Elle critique les signataires de la tribune qui essaient de séparer l’homme de l’artiste et de défendre la liberté des puissants d’écraser les plus faibles. Cependant, elle souligne que des voix comme celles d’Adèle Haenel, Judith Godreche et Isabelle Adjani s’élèvent pour remettre en question cette attitude.
Au milieu de l’affaire Depardieu, la tribune signée par de nombreux acteurs et actrices français continue de faire des vagues en France. Cette tribune, intitulée « N’effacez pas Gérard Depardieu », a été publiée après que le président Macron ait pris position en faveur de l’acteur, mis en examen pour viols et agressions sexuelles.
Les signataires de cette tribune dénoncent ce qu’ils appellent un « lynchage » envers Depardieu et le qualifient de « monstre sacré du cinéma ». Ils expriment leur soutien à l’acteur et remettent en question l’attitude de la société française face aux actes commis par des artistes.
Cependant, l’enseignante Bérénice Hamidi, de l’université Lumière Lyon 2, met en avant l’exception culturelle française qui refuse de condamner les actes des artistes. Selon elle, cette attitude découle de la croyance selon laquelle les artistes sont au-dessus des lois ordinaires et qu’ils doivent transgresser pour créer.
Hamidi estime que ce soutien à Depardieu révèle un mécanisme de défense collectif et la culpabilité de ceux qui ont été complices de son comportement. Elle souligne également l’existence de mécanismes d’alliance de classe et suggère que certains soutiens seraient motivés par la peur de déplaire à un homme de pouvoir.
L’enseignante critique également les signataires de la tribune qui tentent de séparer l’homme de l’artiste et de défendre la liberté des puissants d’écraser les plus faibles. Elle souligne l’impunité dont bénéficient les artistes qui commettent des violences sexuelles et appelle à remettre en question cette attitude.
Cependant, Hamidi souligne également que des voix comme celles d’Adèle Haenel, Judith Godreche et Isabelle Adjani se font entendre pour remettre en question cette attitude et défendre les victimes.
Il est clair que cette affaire continue de diviser l’opinion publique en France et interroge sur la responsabilité des artistes face à leurs actes.
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