Au moins 10% des adultes sont concernés par les acouphènes, des bruits fantômes pouvant peser sur la santé et la santé mentale. Une étude publiée dans la revue Nature attribue de nouvelles causes à ces maux.
Les acouphènes sont des bruits « fantômes » entendus par 10 à 15% des adultes dans le monde. Des sifflements, bourdonnements ou grésillements sont souvent associés à ce trouble. L’origine des acouphènes est restée plutôt floue, mais une étude publiée dans la revue scientifique Nature apporte des éléments de réponse sur leur origine.
Notre oreille interne est composée de cellules ciliées qui apportent l’audibilité du son et d’un nerf qui apporte la clarté et l’intelligibilité du son. Une étude sur des souris a montré que les fibres responsables de la compréhension d’une conversation dégénèrent avant que les cellules sensibles au volume ne soient détruites.
Des scientifiques de l’Institut spécialisé Massachusetts Eye and Ear ont étudié des personnes avec une audition « normale » mais souffrant d’acouphènes. Ils ont découvert une dégradation du nerf auditif et une hyperactivité du tronc cérébral. L’identification de l’origine du trouble est cruciale pour trouver un traitement pour les acouphènes.
Actuellement, il n’existe pas de traitement curatif pour les acouphènes. Des mesures d’atténuation telles que la thérapie comportementale et cognitive, les générateurs de bruit et les médicaments pour apaiser l’anxiété sont souvent recommandées. La prévention est essentielle pour éviter l’apparition et la détérioration des acouphènes.