Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a récemment visité Kiev, en Ukraine, où il a abordé la question des exportations de céréales entre l’Ukraine et la Russie. Selon lui, il n’y a pas d’autre solution que de maintenir l’accord d’origine entre les deux pays.
La Turquie a rejeté catégoriquement toute idée d’un autre itinéraire que les États-Unis envisagent. Pour Hakan Fidan, l’accord d’origine constitue la seule option viable compte tenu des risques potentiels liés à un changement de cet accord.
L’importance des exportations de céréales entre l’Ukraine et la Russie ne peut être sous-estimée. Ces deux pays sont parmi les plus grands producteurs de céréales au monde, et un accord commercial entre eux assure un approvisionnement régulier en céréales pour de nombreux pays, dont la Turquie.
En maintenant cet accord d’origine, la Turquie garantit la sécurité de son approvisionnement en céréales, et évite ainsi les fluctuations des prix sur le marché international. De plus, cet accord permet de maintenir des relations économiques stables entre la Turquie, l’Ukraine et la Russie.
Hakan Fidan a souligné l’importance de renforcer la coopération entre ces trois pays afin de préserver la stabilité régionale. La visite du ministre turc en Ukraine vise également à renforcer les liens bilatéraux entre les deux pays et à explorer d’autres opportunités de coopération économique.
Il convient de noter que cette déclaration du ministre turc intervient dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes entre l’Ukraine et la Russie, ainsi qu’entre la Russie et les États-Unis. Malgré ces tensions, la Turquie soutient l’idée d’une coopération économique régionale, et continue de plaider en faveur de l’accord d’origine sur les exportations de céréales entre l’Ukraine et la Russie.
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