Six soldats maliens ont été tués dans une attaque djihadiste à Ber, dans le nord du Mali. Les groupes armés terroristes ont abandonné 24 corps, 18 AK-47 et 12 motos lors de cette attaque. Les forces armées maliennes étaient la cible d’une tentative d’incursion et de tirs de harcèlement à Ber.
La zone de Ber est devenue le théâtre de tensions entre l’armée malienne et le groupe paramilitaire russe Wagner. La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a dénoncé la violation des arrangements sécuritaires par les forces armées maliennes et la milice Wagner.
Le Mali fait face à une crise sécuritaire depuis 2012, qui s’est propagée au centre du pays ainsi qu’au Burkina Faso et au Niger. Face à cette instabilité, le pouvoir malien s’est tourné vers la Russie pour obtenir un soutien. Le récent coup d’État au Niger permettra également à la Russie d’accroître son influence au Sahel.
La CMA a alerté sur les manœuvres opérées contre ses positions par les forces armées maliennes et la milice Wagner. Les forces armées maliennes cherchent à occuper les emprises de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), y compris celles sous contrôle de la CMA, en violation de l’accord de paix d’Alger de 2015.
Cette attaque à Ber souligne une fois de plus la fragilité de la situation sécuritaire au Mali. Les autorités maliennes doivent faire face non seulement aux groupes djihadistes, mais aussi aux tensions internes avec la CMA et à l’influence croissante de la Russie dans la région. La recherche d’une solution durable à la crise reste un défi majeur pour le pays.
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