Les dommages liés aux catastrophes climatiques devraient augmenter de 50% d’ici 25 ans, selon un rapport remis au gouvernement français par l’ancien assureur Thierry Langreney. Ce rapport propose des recommandations pour assurer et indemniser les victimes de ces catastrophes, qui devraient voir leur coût augmenter de manière significative dans les années à venir.
En effet, le coût des sécheresses pourrait augmenter de 50% à 200% d’ici 30 ans, tandis que le coût des submersions marines pourrait être multiplié par deux voire par dix. Ce scénario inquiétant soulève la question de l’assurabilité des risques liés au changement climatique, notamment dans les régions les plus fragiles où le risque de « déserts assurantiels » est le plus élevé.
Pour faire face à cette situation, une augmentation de la surprime liée aux catastrophes naturelles est prévue pour le 1er janvier prochain. Des recommandations de hausse régulière de la surprime et des augmentations ciblant certains assurés, comme les propriétaires de résidences secondaires et de biens locatifs, sont également proposées.
Il faudra trouver chaque année 1,3 milliard d’euros supplémentaires pour que le régime de catastrophe naturelle survive. Parmi les mesures suggérées pour faire face à cette augmentation des risques, on trouve la proposition d’organiser des vases communicants entre les zones géographiques pour une mutualisation des risques.
Enfin, il est également souligné la nécessité de mettre en place des mesures de prévention et d’incitation financière pour les propriétaires afin qu’ils effectuent des travaux anti-inondations ou anti-sécheresse, malgré des enveloppes budgétaires contraintes. Ces mesures visent à anticiper et limiter les dégâts causés par les catastrophes climatiques, tout en assurant une indemnisation adéquate aux victimes.
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