Le Japon confronté à une augmentation alarmante des cas de syndrome de choc toxique streptococcique
Selon les dernières statistiques du gouvernement métropolitain de Tokyo, le Japon a enregistré 517 cas de syndrome de choc toxique streptococcique (SCTS) entre le 1er janvier et le 17 mars de cette année. Une augmentation préoccupante par rapport à l’année précédente, qui avait déjà été marquée par un record de 941 cas en 2023.
Le SCTS, principalement causé par le streptocoque du groupe A, est une infection grave et potentiellement mortelle. En effet, le taux de mortalité chez les individus infectés en 2023 s’élève à 30%, selon les autorités sanitaires.
Les modes de transmission du streptocoque du groupe A sont variés, allant de la voie aérienne aux contacts directs en passant par les blessures aux mains. C’est pourquoi les autorités nippones recommandent de consulter rapidement un médecin en cas de symptômes tels que douleurs, gonflement des membres ou fièvre.
Le traitement de la SCTS repose principalement sur l’administration d’antibiotiques. Cependant, une préoccupation croissante réside dans l’augmentation de la résistance du streptocoque du groupe A aux antibiotiques.
Cette tendance n’est pas seulement observée au Japon. En Europe, on constate également une augmentation des infections invasives à streptocoque du groupe A, avec une hausse notable en France depuis l’an 2000, d’après les données de l’Institut Pasteur et de l’OMS.
Face à cette situation préoccupante, il est essentiel de sensibiliser la population à l’importance de l’hygiène et de la consultation médicale précoce en cas de symptômes. La vigilance et la prévention restent les meilleurs moyens de lutter contre la propagation du SCTS.
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