ASML, une entreprise néerlandaise de semi-conducteurs, a récemment fait face à des conséquences suite à la révocation partielle de sa licence d’exportation de certaines machines par le gouvernement. Cette mesure a eu un impact sur certains clients en Chine, ce qui a suscité une grande préoccupation dans l’industrie mondiale des semi-conducteurs.
Les machines de photolithographie d’ASML sont essentielles pour la fabrication de circuits de quelques nanomètres, une avancée majeure dans l’industrie des semi-conducteurs. Cependant, en raison des pressions exercées par les États-Unis et le Japon, les Pays-Bas ont décidé de se joindre à ces pays et d’imposer des limites à l’exportation d’équipements de fabrication de puces vers la Chine.
Le but de cette mesure est d’empêcher Pékin d’acquérir des puces avancées qui pourraient être utilisées dans des armes et des hautes technologies. Cependant, Pékin a vivement dénoncé cette action, qualifiant ces restrictions d’intimidation et soulignant son impact négatif sur l’industrie mondiale des semi-conducteurs.
ASML, de son côté, a tenté de minimiser les conséquences de cette révocation partielle de licence en affirmant que cela n’aurait pas d’impact matériel sur ses perspectives financières. Néanmoins, cela n’a pas empêché une chute du cours des actions de l’entreprise à l’ouverture de la Bourse d’Amsterdam.
Parallèlement, il existe également des craintes en ce qui concerne les répercussions potentielles de cette situation. En effet, certains redoutent que la Chine ne prenne des mesures similaires en imposant ses propres contrôles à l’exportation de métaux rares, qui sont essentiels à la fabrication de semi-conducteurs. La Chine représente environ 60 % de la production mondiale de ces métaux et a récemment annoncé l’arrêt de l’exportation de certaines technologies de traitement de ces métaux, ce qui a suscité de vives inquiétudes.
Face à ces craintes, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois a clairement averti que les États-Unis subiront les conséquences de leurs propres actions. Cette déclaration souligne les tensions commerciales croissantes entre les deux pays, qui pourraient avoir des répercussions significatives sur l’industrie mondiale des semi-conducteurs.
En conclusion, la révocation partielle de la licence d’exportation par le gouvernement néerlandais a eu un impact sur les clients chinois d’ASML, un fabricant majeur de machines de photolithographie pour l’industrie des semi-conducteurs. Cette décision s’inscrit dans le contexte des pressions internationales visant à empêcher Pékin d’acquérir des puces avancées. Cependant, cette mesure a suscité des réactions vives en Chine, qui a averti des conséquences potentielles sur l’industrie mondiale des semi-conducteurs. Parallèlement, il existe des craintes quant à une possible rétorsion de la Chine en imposant ses propres contrôles à l’exportation de métaux rares, ce qui pourrait aggraver davantage les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine.
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