Les frappes israéliennes ont dévasté des quartiers entiers de la bande de Gaza, où vivent environ 2,3 millions de personnes. L’armée israélienne a avancé au cœur de la bande de Gaza et a visé des mosquées et des hôpitaux. Dans une attaque contre la ville de Rafah, 20 Palestiniens ont été tués et 55 autres blessés.
Depuis le début de l’offensive, les autorités sanitaires palestiniennes estiment qu’il y a eu plus de 210 morts, portant le nombre total de Palestiniens tués depuis le début du siège à plus de 21 300. Des milliers de personnes sont mortes sous les décombres des bâtiments détruits par les frappes israéliennes.
Les combats se concentrent maintenant dans les zones centrales de la bande de Gaza, où les civils sont contraints de se réfugier. Des dizaines de milliers de Palestiniens ont fui vers le sud ou l’ouest de la bande de Gaza, cherchant refuge dans des villes déjà surpeuplées où des camps de fortune ont été érigés.
Les bombardements israéliens ont provoqué une catastrophe humanitaire, avec une pénurie de nourriture, de médicaments, d’eau potable et de carburant. Israël a exprimé ses regrets quant aux pertes civiles, tout en accusant le Hamas d’opérer dans des zones densément peuplées et d’utiliser des civils comme boucliers humains.
Les États-Unis ont averti Israël qu’il perdait le soutien international en raison de ses « bombardements indiscriminés ». De son côté, l’Égypte a proposé un plan de paix en trois étapes pour parvenir à un cessez-le-feu, mais il n’y a pas encore eu de réponse des parties concernées. Israël insiste sur le fait qu’il ne mettra fin à son offensive qu’une fois le Hamas détruit.
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