Les 300 passagers de l’Airbus A340 Dubaï-Managua sont arrêtés en France pour des soupçons de traite d’êtres humains. Les passagers sont confinés depuis trois jours à l’aéroport de Vitry, où des lits de camp, des repas et des toilettes supplémentaires ont été mis en place. La police aux frontières ne peut pas les retenir plus de quatre jours, mais cette durée peut être prolongée par un juge des libertés et de la détention. Une enquête est en cours depuis deux jours, suite à un signalement anonyme, sur des soupçons de traite des êtres humains en bande organisée.
Des audiences exceptionnelles ont été organisées pour entendre les passagers et poursuivre l’enquête. Deux gardes à vue ont été prolongées pour vérifier le rôle de ces deux personnes dans le transport. Parmi les passagers, il y a 11 mineurs non accompagnés, dont certains ont exprimé le souhait de déposer une demande d’asile en France.
La compagnie aérienne compte porter plainte si des poursuites sont engagées par le ministère public. La compagnie a déjà effectué des vols pour le même client, du Nicaragua aux Émirats arabes unis.
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