Le Premier ministre cambodgien Hun Sen, âgé de 70 ans, a surpris le pays en annonçant qu’il démissionnera prochainement après 38 ans au pouvoir. Il a fait cette annonce lors d’une allocution télévisée diffusée par la télévision d’État. Hun Sen a demandé à la population de faire preuve de compréhension face à cette décision, en soulignant qu’il ne restera pas Premier ministre.
La démission de Hun Sen prépare le terrain pour la succession de son fils, Hun Manet, qui prendra les rênes du nouveau gouvernement. Le Parti du peuple cambodgien (PPC) de Hun Sen a remporté une victoire écrasante lors des élections récentes, en raflant 82% des voix. Cette victoire électorale confirme la popularité du PPC et prépare le terrain pour la succession familiale.
Cependant, certains critiques comparent cette succession à celle de la Corée du Nord, où le pouvoir est transmis de génération en génération. Ces comparaisons soulèvent des inquiétudes quant à la démocratie et à la liberté d’expression au Cambodge.
Malgré ces inquiétudes, il est probable que le PPC d’Hun Sen remporte encore une fois les prochaines élections, grâce à sa popularité et à sa longue emprise sur le pouvoir. Cette continuité politique est critiquée par certains observateurs, qui estiment que le pays a besoin de changement et de renouveau.
La démission de Hun Sen et sa future succession marquent un tournant important dans l’histoire politique du Cambodge. Alors que le pays se prépare à un changement de leadership, il reste à voir quel sera l’impact de cette transition sur la démocratie et sur la population cambodgienne. Les prochains mois seront décisifs pour l’avenir du Cambodge.
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