Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a annoncé aujourd’hui qu’il exclut toute possibilité d’une augmentation importante des tarifs réglementés de l’électricité lors de la prochaine réévaluation en février. Selon ses estimations, cette augmentation se situera entre 10% et 20%. Une nouvelle rassurante pour les consommateurs, qui craignent une hausse considérable de leur facture d’électricité.
Ces déclarations font écho aux affirmations de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, qui avait précédemment assuré que les augmentations à venir sur les factures d’électricité ne dépasseraient pas les deux chiffres. Une promesse qui semble se concrétiser, grâce à deux accords clés conclus cet automne, au niveau européen et français, pour limiter les envolées des prix de l’électricité.
En effet, la réforme du marché européen de l’électricité permettra de limiter la volatilité des cours sur les marchés, évitant ainsi des augmentations trop importantes pour les consommateurs. En France, EDF et le gouvernement ont également trouvé un accord fixant le prix de référence de l’électricité nucléaire vendue par l’opérateur historique à 70 euros le MWh à partir de 2026. Une décision qui permettra de stabiliser les prix et de garantir une certaine prévisibilité pour les consommateurs.
La ministre de la Transition énergétique a souligné que les augmentations à venir seront déterminées en fonction du coût de production d’électricité, du coût du nucléaire ainsi que du coût du réseau. Il s’agit donc d’une approche fondée sur des critères objectifs, déconnectée du coût des combustibles fossiles.
Il convient de rappeler que l’envolée des prix du gaz en 2022 a entraîné une hausse des prix de l’électricité. Toutefois, l’Etat prend en charge actuellement 37% de la facture d’électricité des Français grâce au bouclier tarifaire. Cette protection sera progressivement réduite à partir de 2024, en parallèle avec la baisse des prix sur les marchés de l’électricité. Une mesure qui vise à rééquilibrer les dépenses publiques tout en préservant le pouvoir d’achat des ménages.
En conclusion, les déclarations du ministre de l’Economie et de la ministre de la Transition énergétique laissent présager une stabilisation des tarifs réglementés de l’électricité. Les mesures prises au niveau européen et français visent à limiter les augmentations trop importantes tout en garantissant une production d’électricité durable et compétitive. Une nouvelle rassurante pour les consommateurs qui souhaitent voir leur facture d’électricité maîtrisée.
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