Marine Le Pen et ses députés ont pris part à la manifestation contre l’antisémitisme organisée par Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet. Cette participation a créé une division au sein de la gauche et de la majorité présidentielle. Certains députés macronistes estiment que le Rassemblement National n’a pas sa place dans le cortège.
Initialement, c’est Olivier Faure qui avait lancé l’idée de la manifestation, mais elle n’a pas reçu beaucoup de soutien. Face à ce manque d’enthousiasme, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet ont appelé à une « grande marche civique contre l’antisémitisme ».
Cependant, la France insoumise a décidé de boycotter la marche en raison de la présence du Rassemblement National. Les députés de ce parti jugent « impraticable » de défiler aux côtés de Marine Le Pen en raison de l’histoire du parti.
Les divisions ne se limitent pas à la France insoumise. La majorité présidentielle est également divisée sur la question de la participation du Rassemblement National à la marche. Certains partis défendent la création d’un « cordon républicain » pour ne pas être associés à l’extrême droite.
Face à cette controverse, les présidents des Assemblées, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, prennent leurs distances avec le Rassemblement National. Ils cherchent à éviter toute association trop étroite avec ce parti.
Malgré les critiques et les divisions, Marine Le Pen a accepté d’être en « queue de cortège », ce qui permet au Rassemblement National de participer à la marche sans reculer. Elle se positionne comme défenseur de la communauté juive et affirme sa volonté de combattre l’antisémitisme.
Cependant, la présence du Rassemblement National reste un sujet de controverse et de débat au sein de la classe politique française. Les divisions sont profondes et témoignent des tensions existant au sein de la société française face à l’antisémitisme.