Des chercheurs de l’université de York ont récemment mené une étude pour évaluer l’impact de la possession d’un animal de compagnie sur la santé mentale des personnes atteintes de troubles mentaux graves tels que la bipolarité et la schizophrénie. Les résultats ont révélé que la grande majorité des participants, soit 95 % des adultes, estiment que leur animal domestique leur tient compagnie, donne un sens à leur vie et les fait se sentir aimés.
Cependant, l’étude a également montré que le fait d’être propriétaire d’un chien ou d’un chat n’était pas associé à une amélioration des scores de bien-être, de dépression, d’anxiété ou de solitude chez les adultes souffrant de bipolarité et de schizophrénie. Les chercheurs estiment que les responsabilités supplémentaires liées à la possession d’un animal, telles que le coût de la nourriture, les frais vétérinaires et l’incertitude quant au logement, pourraient en réalité aggraver le stress chez les patients.
Lors de cette étude, 47,6 % des participants possédaient au moins un animal domestique, principalement des chiens et des chats. Malheureusement, les résultats n’ont pas montré de lien significatif entre la possession d’un animal de compagnie et un bien-être accru chez les personnes atteintes de troubles mentaux graves.
Bien que de nombreuses personnes considèrent leur lien avec leur animal de compagnie comme très fort, il est important de noter que cela ne constitue pas nécessairement un moyen d’améliorer les symptômes d’une maladie mentale grave ou de réduire le sentiment de solitude. Cependant, il est important de souligner que les animaux de compagnie peuvent tout de même jouer un rôle essentiel dans le réseau social des personnes atteintes de troubles mentaux graves. Des recherches supplémentaires seront nécessaires pour mieux comprendre les nuances de cette relation.
En conclusion, cette étude met en évidence l’importance des animaux de compagnie dans la vie des personnes atteintes de troubles mentaux graves. Alors qu’ils offrent un soutien émotionnel et peuvent constituer une partie essentielle du réseau social des patients, il est également essentiel de prendre en compte les responsabilités supplémentaires et les éventuels facteurs de stress liés à la possession d’un animal domestique.
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