Les autorités iraniennes ont réussi à réprimer la rébellion qui a secoué le pays après la mort de Jina Mahsa Amini. Cependant, à l’approche de l’anniversaire de sa mort, des manifestations sont attendues dans les rues de Téhéran. Le gouvernement tente de dissuader toute forme de commémoration et exerce des pressions sur les familles des victimes. Des arrestations de militants ont été signalées dans différentes provinces. Les autorités judiciaires iraniennes ont prévenu que toute reprise des manifestations serait sévèrement sanctionnée.
La résistance se manifeste à travers des slogans anti-régime, des chants critiques et le refus de porter le voile obligatoire. Les problèmes économiques et le coût de la vie élevé sont également des facteurs de mobilisation pour la population. La région du Kurdistan iranien est sous haute surveillance, avec des renforts de sécurité déployés dans plusieurs villes. Des intimidations, des arrestations et des exécutions ont été signalées, visant notamment des journalistes, des militants et des artistes. Un nouveau projet de loi renforce les sanctions contre ceux qui ne respectent pas le port obligatoire du voile.
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